Sur l'existence du sous-casque: Le témoignage d'Ammien Marcellin:
"La chaleur était extrême; une soif ardente nous dévorait, et nous errions péniblement à la recherche d'une eau potable. Enfin, nous découvrîmes un puits, mais sans corde, et d'une profondeur qui ne permettait pas d'y descendre. La nécessité nous inspira. De tout le linge de nos vêtements, découpé en lanières, nous façonnâmes un long cordon, à l'extrémité duquel fut attachée la calotte que l'un de nous portait sous son casque. Nous atteignîmes l'eau par ce moyen, et en tirâmes, comme avec une éponge, de quoi nous désaltérer complètement."Res Gestae, Livre XIX, 8, 8.
C'est Ammien Marcellin lui-même qui relate sa fuite de la Cité d'Amida investie de peu par les Sassanides. Lui, et des camarades survivants traverssent le désert jusqu'à rejoindre le réseau fortifié de Syrie.
Sur la composition d'un habillage de casque: Le témoignage de Synesius de Cyrène:
"(...) Ne voyons-nous pas les soldats, quand il faut intimider l’ennemi, se couvrir la tête d’un casque? Or le casque, comme son nom l’indique, n’est en réalité qu’un crâne d’airain. — Mais on y ajuste des crins de cheval. — Oui, sans doute, mais ceux qui ont eu à se servir d’un casque savent bien comment il est fait. Je dirai, pour ceux qui l’ignorent, que si l’on adapte une rangée de crins, c’est derrière, entre le métal et la laine qui le garnit intérieurement; mais sur la surface convexe du casque jamais on ne ferait tenir de cheveux: Vulcain lui-même y perdrait sa peine (...)" Eloge de la calvitie, 17.
Cette anecdote criante de vérité n'a rien d'artificielle, à l'inverse de l'ensemble de son poème. Synésius, personnage singulier, a en effet cotoyé les milieu militaires à la défense de la Pentapole, plus précisémment une unité de cavalerie quand il n'a as lui même défendu les remparts de sa ville. Son témoignage comme celui de son traité "De la royauté" peut être considéré comme fiable.
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