La fouille de ce site a été effectuée en 1982-83, et l'étude publiée en 1990.
Des ossements de chats ont été retrouvés en petites quantités à peu prés sur toutes les périodes dès le IIIème. En faibles quantités, il est vrai, cela représente entre 0,1 et 0,5% des individus. Mais il faut savoir que les chats ne se mangeaient pas, premièrement, et que les chats quittent leur territoire pour aller s'éteindre dans un endroit discret, ce qui fait que leurs ossements ne se trouvent que très rarement dans des dépotoirs domestiques. Seuls pratiquement s'y trouveront ceux morts sur place, éventuellement accidentellement. L'éboulement d'un tas de bois est notamment assez meurtrier...
En ce qui concerne les morts "accidentelles", dès le haut moyen-âge il existe des lois punissant très sévèrement le fait de tuer volontairement un chat. Je recherche actuellement le texte complet et l'origine d'un article qui dit à peu près ceci:
"Celui qui aura tué volontairement un chat devra payer une amende en nature correspondant à un tas de (céréales?) , de laine ou de [.
¨] d'une hauteur égale à celle de l'animal tenu par la queue, son museau effleurant le sol."
C'est très cher comme amende. Les céréales peuvent correspondre à une consommation humaine d'une année (210 kg. environ). et cela montre aussi que plus le chat était grand, plus il avait de valeur.
Ce texte pourrait bien être issu d'une loi du VIème, la Gombette, code d'Euric ou Salique. Mais là, je manque un peu de documents...
Sinon, question sources antiques, Cicéron, Plutarque, Juvénal citent les chats, et César avouait ne pas les apprécier et même les craindre...
Vale!
Illanua