Armes et Guerriers au Temps des Grandes Invasions http://schnucks0.free.fr/forum/ |
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Sous vetements Féminins http://schnucks0.free.fr/forum/viewtopic.php?f=23&t=341 |
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Auteur: | Saeunn Runna [ 06 Oct 2008, 14:43 ] |
Sujet du message: | Sous vetements Féminins |
Athanareth Citer: Je me demandais si vous aviez des sources a propos des sous vetement concernant notre période (peu importe le peuple,on va pas chipoter c'est deja assez dur comme cela). Je sais que les femmes avaient des especes de bikini comme sur la fameuse fresque de pompéi.Et concernant les hommes je sais que les vikings (pas tout proche )avaient un espece de pagne qui était tres inconfortable. Maintenant qu'en est t'il de notre periode? Citer: 'ai trouvé ceci dans un livre de Bertrand Lançon (c'est un historien qui s'attache a réfuter la notion de decadence ) C'est une mosaïque du IV qui est conservé a la galerie borghèse à Rome. On dirait que le mirmillon (si c'est son nom et c'est bien son titre au IVeme)porte une espece de pagne/slip/culotte. Et hop une image de la piazza armerina: Olive Citer: Donc le string du gladiateur: le subligaria Posté sur le forum gladiatorum, laissé un peu à l'abandon, mais qui recèle néanmoins pas mal d'images: http://153162.aceboard.fr/index.php?login=153162 Damianus Citer: J'ai retrouvé ma belle photo du sous vêtement romain en cuir que l'on peut rapprocher des sportives de la Piazza Armerina. Du reste, ce n'est seulement le bikini que les romains ont inventé, c'est aussi le string (qu'on peut détacher avec les dents...)!!! Par contre je n'arrive pas aller page 2 récuperer le reste d ela conversation... quelq'un saurait-il? vlà le cache : http://209.85.135.104/search?q=cache:f9 ... =firefox-a |
Auteur: | Maelcolm [ 06 Oct 2008, 15:35 ] |
Sujet du message: | Re: Sous vetements Féminins |
C'est déjà pas mal ^^ |
Auteur: | lydie_phoenix [ 06 Oct 2008, 17:31 ] |
Sujet du message: | Re: Sous vetements Féminins |
Bonjour ! Pour le string qui se noue en plusieurs étapes ... Peut on penser que c'était le même système pour les femmes aussi ? (le string en cuir dnas la vie de tous les jours ça me semble pas terrible ) Pour le haut, on dirait une bande de tissu autour de la poitrine. Mais, ça m'étonne que cette bande de tissu de soit pas fixée autour du tout, genre comme pour un haut de bikini.. Parce que imaginez, si les seins sont un tant soit peu volumineux, ou que ça glisse, on a vite la poitrine à l'air... pas terrible quand même |
Auteur: | Faera [ 06 Oct 2008, 19:40 ] |
Sujet du message: | Re: Sous vetements Féminins |
Citer: Pour le haut, on dirait une bande de tissu autour de la poitrine. Mais, ça m'étonne que cette bande de tissu de soit pas fixée autour du tout, genre comme pour un haut de bikini.. Peut-être que comme pour maintenant, il y avait une attache, type lacet, derrière ?? Sinon, effectivement, ça peut poser problème... Pour le string en cuir... je reste .. heu .. sceptique On connaît les conditions dans lesquelles il a été trouvé ? |
Auteur: | Saeunn Runna [ 07 Oct 2008, 13:37 ] |
Sujet du message: | Re: Sous vetements Féminins |
Bon parlons un peu du haut... sur le net personne n'est d'accord et on retrouve plein de noms pour différents type de soutiens. Mais j'ai trouvé un "livre" qui me semble bien plus complet, sourcé et qui me semble une meilleure base pour chercher. ERNEST LEOTY LE CORSET A TRAVERS LES AGES (c'est un wiki je sais mais c'est un bouquin à la base!) http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Corset ... _%C3%A2ges Citer: LES corsets proprement dits étaient complètement inconnus des anciens.
Les Grecs et les Romains, ces amateurs du beau par excellence, étaient de grands admirateurs de la perfection corporelle ; aussi les femmes grecques et romaines reconnaissaient-elles la nécessité d'employer des bandelettes et des ceintures pour soutenir la poitrine et maintenir la taille ; les écrits qui sont parvenus jusqu'à nous ne laissent aucun doute sur ce sujet. Ces bandelettes ou ceintures étaient a l'origine des siècles, d'une simplicité extreme; le poète latin Ovide, dans l'Art d'aimer (livre III), nous en donne la raison : « Si les femmes de l'antiquité, dit-il, prenaient « peu de soin de leur parure, c'est que leurs maris « étaient aussi négligés qu'elles. » A l'époque ou . vivait Ovide, les femmes commençaient a devenir coquettes; dans les Cosmétiques, dont nous ne possédons qu'un fragment, il leur enseigne la manière de se parer, leur indique le moyen de se farder et leur recommande « ces enveloppes ingénieuses qui arrondissent la poitrine et lui prêtent ce qui lui manque. » Mais déjà au IXe siècle avant notre ere, Homère mentionne ces ceintures présentant un multiple enroulement autour du corps ; voici comment il décrit, dans l'Iliade (chant XIV), la toilette de Junon au moment ou elle va charmer les dieux. Junon revêtit une robe divine que Minerve lui avait tissée avec art et ou elle avait brodé toutes sortes de belles figures. Elle l'attacha autour de son sein avec des agrafes d'or ; puis elle se ceignit d'une ceinture garnie de cent franges... Junon emprunte ensuite a Venus son ceste ou sa fameuse ceinture :« Donne-moi ce charme amoureux, cet attrait qui te soumet tous les immortels et les hommes mortels... » Venus, au gracieux sourire, lui répondit Il West ni possible ni convenable que je rejette ta demande; car tu dors dans les bras du tout-puissant Jupiter. » A ces mots, elle détacha de son sein sa ceinture brodée, d'un merveil- leux travail ; toutes les seductions s'y trouvaient réunies, et l'amour, et le désir, et le doux entretien qui charme et dérobe le cæur même des plus sages. Venus la lui remit donc entre les mains, prit la parole et dit : « Prends et cache dans ton sein cette ceinture d'un merveilleux travail, qui renferme tous les attraits ; et je ne pense pas que tu reviennes sans résultat, quoique tu médises dans ta pensée. » Elle dit et l'auguste Junon, la déesse aux grands yeux, sourit; et, quand elle eut souri, elle cacha la ceinture dans son sein... Un passage du poke latin Térence nous indique l'usage que l'on faisait des bandelettes au IIe siècle avant Jésus-Christ. Chéréa, dans la comédie Eunuchus (acte II, scene iv), s'adressant a l'esclave Par- ménon, son confident, et parlant d'une beauté dont il était épris, s'écrie : Ce n'est pas une jeune fille comme les nôtres, que leurs mères obligent a se rabattre les épaules, a se sangler la poitrine, pour avoir une taille mince. Si quelqu'une est un peu plus solidement taillée, on dit qu'elle tourne a l'athlète, on lui rogne les vivres, et elles ont beau être nées avec une bonne constitution, on ne fait pas moinsd'elles, grace a ce regime, de véritables roseaux. Aussi comme on les aime ! Mais puisque l'époque romaine peut être reconstituée grâce a sa magnifique littérature, on me permettra d'y rechercher les origines du corset. On trouve dans les auteurs latins, de même que dans les auteurs grecs, la designation d'un certain nombre de bandes ou ceintures qui avaient un emploi analogue a celui du corset moderne; on en distingue plusieurs sortes suivant qu'ils se plaçaient autour de la poitrine ou des hanches, sur le corps ou sur les vêtements. Ces ceintures s'appelaient : Cestus, Capitium, Fascia, Tænia, Mamillare, etc., chez les Latins; Strophium, Zona, Apodesme, etc..., chez les Grecs. Je vais essayer de décrire ces divers "objets qui avaient tous un but commun et ne différaient les uns des autres que par de petits details. CESTUS NODUS Le mot cestus est un adjectif grec qui signifie brodé; par extension, ce mot était employé par les Grecs et les Romains pour designer une ceinture formée d'une bande de peau brodée, placée soit sur les han- ches pour relever la tunique, soit au-dessous des seins pour les maintenir. Le cestus se portait plus bas que le cingulum et plus haut que la zona. La plupart des auteurs se servent de ce mot pour désigner la ceinture de Venus que 1'imagination pré- tendait ornee des joies et des peines de l'amour, Homère en a fait une si brillante description que Boileau a dit de ce poète : On dirait que pour plaire, instruit par la nature, Homère ait a Venus dérobe sa ceinture. (Art poétique, Chant III.) L'écrivain latin Martial mentionne le cestus dans les épigrammes suivantes : Sur la Statue de Julie (Ep. XIII, liv. VI). ... Ta main douce et polie joue avec le ceste (nodus) de la déesse acidalienne ; tu en as dépouillé le cou de l'enfant Cupidon. Pour ranimer la flamme amoureuse de Mars et du maitre tout-puissant du tonnerre, que Junon, que Vénus elle-même t'emprunte ce ceste (cestus) magique. La Ceinture (Ep. CCVI, liv. XIV). Esclave noue a ton cou ce ceste encore tout chaud des feux de Venus. Reçois ce ceste tout imprégné du nectar de Cythère ; par lui les feux de l'amour, ont passé jusque dans le sein de Jupiter. Dans l'épigramme « Sur la statue de Julie », le mot nodus est employé au lieu et place de cestus; mais, c'est l'exception, nodus servait plus ordinairement a designer le næud qui attachait le cingulum sous la poitrine. CAPITIUM Le capitium était un vêtement porté sur la partie supérieure du corps qu'il recouvrait ; ce mot ne désigne pas une sorte de capu- chon comme quelques auteurs Font pré -tendu ; Varron est très explicite a ce sujet quand il dit : « ainsi nommé parce qu'il enveloppe la poitrine. » C'était donc une partie de l'habil- lement destinée a garantir le sein. Aulu-Gelle, critique latin (IIe siècle avant notre ere), mentionne ce mot comme employé seulement par les gens du peuple. Dans ses Nuits attiques (liv. XVI), il cite un extrait de la comédie Natal, de Labérius, ou ce vêtement est decrit comme étant de couleur voyante et porté par dessus la chemise. La figure I montre le capitium, d'après le marbre d'un tombeau antique représentant probablement une femme du peuple, a en juger par la pierre grossière- ment taillée sur laquelle elle est assise. FASCIA Le mot latin fascia désigne une bande d'étoffe lon- gue et étroite qui enveloppe certains organes et les maintient dans leurs positions respectives. C'était chez les Romains, une ceinture attachée autour de la poi- trine des jeunes filles pour arrêter par la pression le développement de la gorge (Martial). Ovide, dans l'Art d'aimer, donnant aux femmes des conseils pour remédier autant que possible aux imperfections de la nature, dit : « De minces analec- « tides corrigent heureusernent l'inégalité des épau- « les ; entourez d'une écharpe (fascia) une poitrine « qui a trop d'ampleur. » Ces analectides étaient de petits coussinets dont les dames se servaient pour cacher la difformité de leurs épaules ; ils ont été cites aussi par le poke comique grec Alexis. Martial explique l'usage de la fascia dans une épi- gramme intitulée Fascia pectoralis (Épig. CXXXIV liv. XIV) : Bandeau qui de ma belle assujettis le sein. Cette fascia s'enroulait autour du corps et avait par consequent une certaine longueur. Nous en trouvons la preuve dans un passage de l'historien latin Tacite, racontant dans ses Annales (liv. XV), un des épisodes de la conspiration, en l'an 65, de Pison contre l'empereur Néron. Une courtisane romaine, Epicha- ris, se trouva melee a cette affaire. On la mit a la plus cruelle question, afin de lui arracher des aveux; mais elle supporta les souffrances avec un courage admi- rable. « Le lendemain, dit un traducteur, comme on « la ramenait aux mêmes tortures portée sur une « chaise (car ses membres disloqués ne lui permet- « taient pas de se soutenir), elle détacha la fascia « qui lui soutenait la poitrine, .la noua au haut de la « chaise ; puis, passant son cou dans le næud et s'ap- « pesantissant de tout le poids de son corps, elle « s'arracha les faibles restes de la vie... » Mais la fascia ne fut pas d'un usage general en Grèce et en Italie; elle n'était employee, d'après Té- rence, que par les personnes fortes ou imposée par des mères soucieuses de la beauté de leurs filles. La fascia venait aussi quelquefois s'appuyer sur les épaules Nous retrouvons un souvenir de cet appa- reil, peut-être l'appareil lui-même, dans la manière dont les Arlésiennes soutiennent encore leur poitrine. Chez ces femmes, le corset est remplacé par un système de mouchoirs — système bien peu pratique d'ailleurs — qui, s'appuyant sur les épaules passent ensuite sous la poitrine en la soutenant et s'attachent derriere le dos. On peut d'autant mieux conjecturer que ce système est une modification de la fascia que le mot fazzoletto (mouchoir), paraît tirer son origine de l'expression latine en question. On trouve dans quelques auteurs le mot fasciola employé au lieu de fascia. Apulée, dans ses Meta- morphoses de l'Anrae d'or (liv. II), décrivant la toilette d'une jeune servante nommée Fotis, dit : « Elle était « élégamment vêtue d'une robe de lin fort propre, « attachée au-dessous du sein avec une ceinture (fas- « ciola) d'un rouge éclatant. » APODESME, STHÊTHODESME L'apodesme (lien du sein) était sous Aristote, une bandelette destinée a recevoir la poitrine; appelé plus tard sthêthodesme, il paraît être l'expression grecque correspondante a la fascia et au mamillare des Latins. Il avait le même emploi que ces deux appareils.Antiphane, dans ses Thoriciennes, nous raconte qu'après la toilette du corps et l'édification de lachevelure, la premiere piece du vêtement que mettait une dame grecque, soucieuse de sa beauté, était une ceinture (apodesme) placée sous la poitrine; selon Nomachius, outre le blanc et le rouge pour le visage, le noir pour les yeux, la poudre pour les cheveux, on se servait du pinceau pour donner du lustre au sein, en nuançant la blancheur avec le pourpre de l'hyacinthe, avec le beau vert ou jaspe de l'Inde (RACINET). La planche I représente une femme revêtant la fascia ou apodesme, d'après une terre cuite antique (Musée du Louvre). La figure 2 montre la manière de soutenir la poitrine avec le sthêthodesme. MAMILLARE Le mamillare, mentionné par Martial dans ses Épigrammes (Épig. LXVI, liv. XIV), était une ceinture en cuir mou, servant à entourer la poitrine et à la contenir quand elle prenait trop de développement; il ne comprimait pas la taille et n'était porté que par les femmes ayant un grand embonpoint. Le mamillare est très apparent sur la figure 3, qui représente Sophonisbe d'après une peinture trouvée à Pompéi ; il est aisé de voir qu'on le portait sous la tunique, contre la peau (Dictionnaire des antiquités romaines et grecques, RICH). ANAMASKHALISTER Une autre ceinture, l'anamaskhalister, signalée par Pollux, dans l'Onomasticon, que les dames grecques se mettaient sous les aisselles et passaient ensuite par dessus les épaules, semble aussi avoir quelque analogie avec la fascia. La figure 4 représente une Vénus aphrodite orien- tale (Musée du Louvre) trouvée, près de Smyrne, dans la nécropole de My- rina; elle donne une idée assez exacte de ce qu'était l'anamaskhalister qui a ainsi l'aspect d'une bras- sière d'enfant. TÆNIA. Le mot tænia signifie ruban; c'était une modifi- cation de la fascia; plus étroite, elle s'enroulait autour de la taille et des hanches. Cette ceinture, d'après Anacréon, était principale- ment destinée aux jeunes filles et se portait sur la peau. Apulée, dans ses Métamorphoses de l'Ane (liv. x), en parle dans le passage, suivant : « Elle se désha- « bille alors entièrement, même elle enlève les bandes « (tœniœ) qui emprisonnaient une gorge charmante. » Ce qui paraît commun à toutes ces bandelettes, c'est la couleur; plusieurs auteurs nous apprennent qu'elles étaient rouges, et le mot tœniensis qui désignait un des tons du rouge, semble indiquer que cette couleur ser- vait à teindre les tœniæ (RACINET). CINGULUM. On trouve quelque- fois les mots cingulum et cingillum employés pour désigner une ceinture placée au- dessous de la poitrine pour que le vêtement ne fût pas lâche et eût bonne tournure. Ce mot est mentionné par I sidor (Origi- nes), par Virgile (Énéide) et par Pétrone (Satyricon). D'après ce dernier témoignage, le cingillum servait à relever la robe : « Sa robe, retroussée par une cein- « ture (cingillum) vert pâle, laissait apercevoir sa tu- « nique couleur cerise, ses jarretières en torsade d'or « et ses mules ornées de broderies du même métal. » Le cingulum est très visible sur la figure 5, d'après une statue de marbre. Festus et Valérius Flaccus désignaient aussi sous le nom de cingulum une ceinture portée par les femmes et surtout par les jeunes filles; pour ces der- nières, elle était placée plus bas que pour les femmes mariées, sur les reins, juste au-dessus des hanches. Cette ceinture, qui différait de la précédente par la manière de la porter, paraît être assez semblable à la zona. ZONA La zona était un bandeau ou une ceinture large et plate employée principalement par les jeunes filles ; elle se plaçait le plus souvent autour des hanches. Le mot zona a été pris par Martial comme titre d'une de ses épigrammes (Épigr. CLI, liv. XIV). Ovide mentionne ce mot dans ses Fastes, où il dit : « Elle « lui donne la ceinture (zona) qui pressait tout à l'heure « son sein délicat; mais la ceinture est trop étroite pour « le corps d'Hercule. » Homère dans l'Odyssée (chant V), et Catulle dans ses Poésies (II et LXVII) emploient le mot zona pour dési- gner la ceinture virginale. Une coutume existait chez les Romains d'après laquelle l'époux détachait la zona de sa jeune femme, d'où vient que l'expression zonam solvere, signifie se marier. Dans l'Épithalame de Julie et de Manlius, Catulle emploie le diminutif zonula pour dési- gner la ceinture virginale. La figure 6, d'après un mar- bre trouvé à Herculanum, in- dique la place occupée par la zona. (zona) STROPHIUM Le strophium est d'origine grecque, néanmoins on trouve ce mot employé assez fréquem- ment par les auteurs latins. Les racines de cette expression servent à désigner un corps arrondi ou cylindrique. C'était une sorte de fichu que l'on enroulait et que l'on attachait autour du corps pour soutenir la poitrine. Il n'exerçait pas,comme le mamillare, une pression contre nature, se portait par-dessus la chemise et n'était employé que par les femmes assujetties à de durs travaux. Cette ceinture servait de poche où l'on serrait tes choses intimes, missives, souvenirs, etc., comme il est évident d'après un passage de Turpilius où une jeune fille, déplorant la perte d'une lettre, s'écrie : « Qu'ai-je fait, malheureuse! j'ai perdu en chemin ces « tablettes que j'avais mises dans mon corset (intet- « tuniculam et strophium). » Catulle, dans son admirable description du déses- poir d'Ariane abandonnée par Thésée dans l'île de Naxos (Poésies, LXIV), peignant le désordre de ses vêtements qu'elle laisse tomber à ses pieds, dit : Plus de réseau qui captive les tresses de ses blonds cheveux; plus de voile qui couvre son sein; plus d'écharpe (strophium) qui retienne sa gorge haletante. Elle s'est dépouillée de tous les ornements, ils sont tombés à ses pieds, et les flots de la mer se jouent de ces vaines parures. Les deux vers suivants in- diquent d'ailleurs très bien le but de ces bandes : Sa poitrine est sans voile et son sein rebondi Repousse le secours d'un support arrondi. Le strophium n'était pas seulement un vêtement simple, il était aussi un objet de luxe. Isidor le décritomme étant parfois orné de broderies d'or, garni de pierreries et de perles. La figure 7 représente une servante donnant un strophium à sa maîtresse; cette figure est dessinée d'après la peinture d'un vase grec. La figure 8 montre un strophium d'après une statue que l'on croit représenter une jeune Dorienne prête pour la course à pied. CINCTUS Le cinctus, que je crois devoir mentionner dans cette étude, était une ceinture portée sur la tunique; ce mot a à peu près le même sens que cingulum. L'his- torien romain Suétone l'emploie pour désigner la ceinture d'un vêtement. Horace et Ovide, lui donnant un sens un peu différent, le décrivent comme servant à retenir la robe au-dessous de la poitrine et même quelquefois comme utilisé pour relever, la tunique. MASTODETON Enfin, je terminerai ces citations par le mastodeton, sorte de bandeau mamillaire employé par les femmes grecques pour soutenir des seins proéminents; ce mot, que l'on rencontre rarement dans les auteurs anciens,est mentionné par Racinet dans son remarquable ouvrage Le Costume historique, c'est pour cela que j'ai cru ne pas pouvoir le passer sous silence. De la nomenclature que nous venons de parcourir, il résulte évidemment que si les anciens ne connais- saient pas les corsets proprement dits, ils y suppléaient par l'emploi d'écharpes et de ceintures qui remplis- saient le même but. Le corset moderne est donc, en quelque sorte, une combinaison pratique et raisonnée des deux types principaux des bandelettes grecques et romaines : la zona qui était la ceinture du ventre, et la fascia qui maintenait la poitrine. |
Auteur: | Saeunn Runna [ 07 Oct 2008, 13:39 ] |
Sujet du message: | Re: Sous vetements Féminins |
et deux images sans source . http://de.flavii.de/main.php?main=zivil=bekleidung |
Auteur: | Marcus le Jeune [ 07 Oct 2008, 23:23 ] |
Sujet du message: | Re: Sous vetements Féminins |
Intéressant. Ne peut on pas considérer qu'il sagit la tout simplement du soutient gorge de l'antiquité? |
Auteur: | yrwanel [ 08 Oct 2008, 23:22 ] |
Sujet du message: | Re: Sous vetements Féminins |
euh.... et même avant.... j'dis ça, j'dis rien... si ma mémoire n'est pas trop naze: E.Weyland Barber: Women's work, the first 20000 years: women, cloth and sociéty in early times. |
Auteur: | lydie_phoenix [ 09 Oct 2008, 23:15 ] |
Sujet du message: | Re: Sous vetements Féminins |
Merci pour les photos et textes ! Pour les bandes qui entouraient les seins, je suppose qu'elle étaient fermées par des fibules. Je me demande si elles les fermaient sur le côté ou devant ? (parce que il faut se faire aider pour fermer derrière, à moins qu'elles aient fermé devant puis fait coulisser la bande sur l'arrière ) Je me demande si la fibule était indispensable ou si l'on pouvait aussi juste utiliser une osrte de lacet (par contre en quelle matière le lacet je ne sais pas ) Est ce que même les paysannes pouvaient le faire ? (je dis ça, parce que mon perso de femme de bûcheron il est pauvre ) J'ai pas vu si elles pouvaient avoir des pagnes comme les hommes avec un côté qui se rabat sur la ceinture :) |
Auteur: | yrwanel [ 10 Oct 2008, 19:33 ] |
Sujet du message: | Re: Sous vetements Féminins |
Lydie, c'est pas parce que on est "fauchée" qu'on ne peut pas se mettre une bande "soutien-gorge"... Ce n'est pas cela qui ruine... Bon, ce ne sera pas un pur lin bidulemuche, ni avec la petite attache de chez Cartier, mais cela sera quand même "fonctionnel" |
Auteur: | lydie_phoenix [ 12 Oct 2008, 22:31 ] |
Sujet du message: | Re: Sous vetements Féminins |
yrwanel a écrit: Lydie, c'est pas parce que on est "fauchée" qu'on ne peut pas se mettre une bande "soutien-gorge"... Ce n'est pas cela qui ruine... Bon, ce ne sera pas un pur lin bidulemuche, ni avec la petite attache de chez Cartier, mais cela sera quand même "fonctionnel" Ok vu ! Je me renseigne juste :p , genre pour savoir quel tissu se met en contact de la poitrine, comment il se ferme et tout |
Auteur: | Athanareths [ 22 Nov 2008, 16:11 ] |
Sujet du message: | Re: Sous vetements Féminins |
Au japon , au 17eme (et surement bien avant et aprés )les femmes portaient(d'ailleurs i me semble que les ainous aussi) ce genre de bandes autour de la poitrine .Si je me souviens bien dans un texte,une femme guerrier(une des seule,son "mari"était un ronin assez puissant.)s'habit et met ces bandes...pas de trace d'épingle de lacet ou de fibule.Est ce que cela tenait tout seul a force de tour autour de la poitrine (un peu comme le système des turbans)??? |
Auteur: | Saeunn Runna [ 26 Nov 2008, 13:47 ] |
Sujet du message: | Re: Sous vetements Féminins |
hum... à rapprocher avec les bandes de maintient des grands père bretons : une fois bien emballés, ils replient un morceau et le "coince" On peu imaginer plein de solutions. La grand mère de Marie chantal cadieux épinglais sous le bras. Le noeud est un peu disgracieux mais bien réalisé... A voir dans les tombes aussi peut-être la place des fibules, certaines définies comme maintient de tuniques pourraient être des fermetures de bandes... Mais au vu de la simple énumération du bouquin ci dessus, il est loin d'y avoir une seule solution. chaque femme doit avoir sa propre manière de faire. Lydie pourquoi vouloir absolument une fermeture dans le dos? Nos soutiens ont indifféremment la fermeture dans le dos ou devant (mais plus souvent il est vrai dans le dos, c'est plus esthétique pour avoir plus de "tailles"). Mais coté pratique... euhhhh. Lydie moi je vais te dire un seul truc : essaye! J'ai pas encore trouvé la technique qui me botte le plus mais je dois avouer que j'ai une petite préférence pour un cingulum noué (un seul tour et au final une bande assez fine (moins de 5cm)) plutot pas mal agréable à porter contrairement à ce qu'on pourrais croire (pour moi évidemment, je ne sais pas pour une poitrine plus forte) Mais l'esthétique c'est sur diffère de nos standard actuels |
Auteur: | yrwanel [ 26 Nov 2008, 23:18 ] |
Sujet du message: | Re: Sous vetements Féminins |
Flach ergonomique: les fermetures dans le dos sont "esthétiques", mais anti-ergonomiques... Et certainement quand on doit s'habiller seule. Les fermetures compliquées (et tardives si on parle de corset...) sont: - afficher que "on a du personnel qui vous habille". En moyenne, s'habiller "compliqué" est une marque de statut quasi toutes époques et civilisations (réf.: Max Tilke) En cas de soutien-gorge: pas oublier que, normalement, la femme allaite son enfant. L'allaitement "mercenaire" pour votre époque n'est utilisé que en cas de décès de la mère, ou si elle n'a pas de lait. Au moins pendant la période d'allaitement, on prévoit un soutien "facile d'emploi"....et qui n'empêche pas d'être coquette |
Auteur: | lydie_phoenix [ 28 Déc 2008, 12:18 ] |
Sujet du message: | Re: Sous vetements Féminins |
Yo Pour la bande , en lin ça va ? Fermeture, bah je verrai,faudra que je fasse plusieurs essais, surtout qu'il y a euh. pas mal de matière à mettre dedans (on rentre pas un 110 C si aisément ... ) Bises et à plus ! :) |
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