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 Sujet du message: Mithra et le Mithriacisme
Nouveau messagePublié: 09 Sep 2008, 11:11 
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MITHRA.

Synthèse proposée par Damianus.

Préambule.

En réalité, et bien qu'on connaisse le déroulement de la liturgie mithriaque, on sait peu de chose sur l'étendue de sa symbolique et de sa doctrine qui est en fait une construction des historiens se basant sur les interprétations possibles des représentations figurées parvenues jusqu'à nous. Ce que je me propose de faire est donc une solide synthèse qui j'espère ne sera pas trop complexe mais pour le moins complète. Encore une fois, et comme le sujet de par son importance est évoqué dans tous les ouvrages anthologiques et généralistes sur l'Empire romain, je me bornerai à citer comme référence "La religion romaine" de Jacqueline Champeaux, Librairie générale française, 1998 qui m'a semblé le plus accessible et dont je m'inspire ici largement ainsi que du "Que sais-je" "Mithra et les Mithriacisme" de Robert Alain Turcan aux Presses universitaires de France (1981) qui prête son nom à ce topic. De façon à être le plus exhaustif possible je traiterai de tous les aspects de cette religion (qui rappelons le est quasi-monothéiste) de ses origines aux rites pratiqués dans le Mithraeum pour peu que cela soit possible. Quoi qu'il en soit son intérêt particulier réside bien sûr dans le grand nombre d'adeptes d'origine militaire pratiquant ce culte et la forte concentration de Mithraea aux abords des marches de l'Empire. J'espère que vous aurez autant de plaisir à lire cet article, que moi, de difficultés à le rédiger: Bonne lecture à tous.

Introduction

Le dieu Mithra est certainement la forme la plus représentative du tournant spirituel qui s'opère chez les romains des IIIe et IVe siècle Ap.J.C., annonçant la prédominance de la foi révélée sur le rite étatique. Bien avant le triomphe du christianisme, mais moins universel que celui-ci, toute la mystique entourant le culte de Mithra offre une source de spiritualité nouvelle à la soif de croyance de l'homme du temps, insatisfait de la cosmogonie et de la mythologie classique; ferments des religions gréco-romaines traditionnelles.

Pourtant, l'Empire n'a pas abandonné la religion de ses pères. Il s'est contenté d'installer auprès des dieux de toute antiquité de nouvelles divinités reçues de l'étranger selon une pratique remontant aux origines. A l'image de l'accueil officiel fait à Cybèle "mère des dieux" dans l'enceinte sacrée de Rome à l'occasion de la seconde guerre punique, c'est de cette tradition, la "Pax Deorum" que procède ce rythme d'adoption, cette ouverture se tournant souvent vers l'Orient mais prenant soin de romaniser les cultes afin de les adapter au Mos Maiorum traditionnel.

Mithra profite lui aussi de cette spécificité d'un Empire souvent plus tolérant qu'on ne le croit. Petit a petit et au fil des millénaires, de l'Iran aux Mithraea de Rome, le dieu s'impose trouvant une écoute toute particulière chez les soldats et dans une certaine élite pénétré de foi et d'espérance, d'adhésion intime, choisi en complément à la transmission classique de la coutume et du culte de la cité. Ainsi s'opère une translation du rite collectif à la foi personnelle non en contradiction avec celle-ci mais partie liée. Il s'agit là d'une des grande innovations de l'antiquité tardive dont les causes sont à mettre en perspective avec la crise du IIIe siècle.

Les Origines.

Remontant aux temps les plus reculés, Mithra symbolise le "contrat" personnifié dans la tradition littéraire Indienne où il puise ses racines. Pourtant le Mithra que recevra l'Empire romain ne vient pas directement du courant indo-européen qui a pourtant ensemencé tout le polythéisme méditerranéen. Le Mithra que vénéreront les romains est le fruit d'une mutation qui le voit passer au fil des siècles de l'Inde à l'Iran jusqu'à l'Orient grec où il prendra son caractère définitif, avant que Rome ne s'en empare. Avant cela, les influences les plus fortes donnant à Mithra ses caractéristiques les plus affirmées nous viennent de l'Empire Perse Achéménide, sous la réforme de Zoroastre, qui définit Mithra au sein d'une théologie complexe autour du conflit antagoniste des dieux Ahura Mazda et Ahriman. Lutte manichéenne entre le principe de Bien et le principe de Mal saupoudré d'astrologie protoscientifique.

Déjà chez les Perses Mithra est un dieu vénéré par les armées, et il est souvent lié à la puissance du Soleil. Si c'est au cours des confrontations successives entre le monde Grec et le monde iranien que Mithra s'installe en Asie mineure, la première mention dans un texte littéraire romain est beaucoup plus tardive et date de la fin du Ier siècle de notre ère. Les spécialistes estiment en revanche son introduction au dernier siècle de la République romaine lors de la campagne de Pompée contre la piraterie endémique de l'époque. Déjà Mithra porte l'épithète de Sol Invictus qui ira jusqu'à se confondre avec lui aux siècles suivants. Destiné à l'élite intellectuelle, le texte n'est pas un témoignage liturgique à l'attention des groupes d' initiés qui propagent le dogme. Les mithriaques, eux, le transmettent uniquement par révélation orale lors des cérémonies.

La liturgie et ses symboles.

Le mithriacisme est avant tout une religion du salut reposant sur une foi "révélée" et un culte secret accessible uniquement a un petit cercle d'initiés. Chaque révélation s'accompagne pour le mystique de rites de passages procédant d'une hiérarchie stricte et prônant Mithra comme sauveur de l'humanité. Ces petites communautés, ces cercles ne sont pas pour autant clandestins mais ne s'affichent pas au grand jour, préférant le système de la confrérie aux processions isiaques ou aux prosélytismes des autres cultes orientaux.

Les cérémonies se déroulent dans des Mithraea, des temples souterrains de petites taille, et cela n'est pas un hasard, rappelant fortement une grotte. La proportion des différentes communautés et les dimensions du Mithraeum nous explique le nombre important de ces petites chapelles dans tout l'Empire et à Rome même, où on en compte une centaine. Le sanctuaire le mieux conservé est justement celui de l'Eglise saint Clément ou celui des thermes de Caracalla…

Tous les Mithraea possèdent une typologie uniforme et standardisée, aménagés pour accueillir les adaptes dans un espace rectangulaire muni de banquettes de pierre de taille où les repas de type eucharistiques sont pris entre frères du même cercle. Au centre trône un autel figurant le dieu sacrifiant le taureau (taurobole ou tauroctone).

Mithra possède pour père le Soleil et est né de la pierre, à l'intérieur d'une grotte, un 25 décembre comme la lumière triomphant des ténèbres. Tout le dogme mithriaque est une explication cosmogonique, un mythe de la création où Mithra intervient comme le Sauveur de l'Univers, permettant le cycle d'éternité de se régénérer. L'instrument du salut est le sacrifice du taureau, acte de dimension cosmique qui est aussi dans la pratique le baptême du fidèle par le sang. Le monde terrestre est menacé de mort par la raréfaction de l'eau, pouvoir dont seul le taureau détient la source. Un combat mythique à lieu entre le taureau, allégorie de la force brute et du chaos, et Mithra, champion de lumière, symbole de l'humanité policé et de l'ordre. Mithra au terme de sa lutte tue le taureau dans la grotte. La grotte possède elle aussi sa propre symbolique et représente l'image du monde. Sa voûte comme celle du sanctuaire figure le ciel infini. Au triomphe de Mithra "l'invincible", le monde est régénéré tel que le suggère les représentations où un chien vient boire à la source de sang du taureau, des épis de blés sortent de sa queue et les arbres se remettent à pousser... Du conflit entre les forces élémentaires, de l'ordre et du chaos naît la vie. Ce cycle décrit sous forme de parabole figurée est le drame propre à chacun et suggère le combat sur la fatalité, le sang versé à la vie sous forme de sacrifice à la fois symbolique comme personnel; tel qu'il est dit sur une inscription latine du Mithraeum de Saint Clément: "Tu nous a sauvé en versant le sang".

Sur les peintures des Mithraea résident encore toute une interprétation où se mêle astrologie Chaldéenne et tradition iranienne. Sur les reliefs mithriaques le soleil préside sous forme de couronne radiée avec la lune source d'humidité. Mithra est toujours vêtu à la perse et porte le bonnet phrygien. De chaque coté se dressent les dadophores, des porteurs de torches qui habillés comme leur dieu, lève pour l'un sa torche tandis que l'autre l'abaisse. Ici aussi il s'agit des symboles de la marche du soleil. La voûte du temple comme on l'a déjà dit est l'image du cosmos où apparaît les douze signes du zodiaque et un serpent ailé à tête de lion figurant l'Aiôn, le temps infini.

L'initiation.

Sur les rites de passage on sait peu de chose si ce n'est qu'ils ont la réputation d'être à la limite du supportable. Par contre la hiérarchie des initiés est extrêmement codifiée et nous est parvenu en partie jusqu'à nous. Il existe sept stade distincts de l'initiation. Du novice au maître qui est appelé "père" nous avons le grade du Corbeau qui est le messager que le Soleil fait parvenir à Mithra pour lui ordonner de sacrifier le taureau; Le grade de Fiancé puis celui de Soldat; de Lion; de Perse; de Courrier du Soleil, puis enfin celui de Père.

A Chaque échelon de cet ordre correspond une épreuve initiatique comme celle dite de l'eau, du feu, de l'épée mais aussi du miel. On ignore ce à quoi pouvait consister ces épreuves… Par contre chaque novice était baptisé du sang du taureau lors de sacrifices rituels où le candidat recevait le sang de l'animal à l'intérieur d'une fosse prévue à cet effet. Chaque nouvel initié était fêté par ses "frères" tels qu'ils se nommaient entre eux. Lors des cérémonies, et ce régulièrement, les mithriaques prenaient la Cena au sanctuaire de leur confrérie et commentaient entre eux le dogme du culte. A ces repas sacramentels, ils partageaient le pain, le vin et l'eau consacrés par des formules magiques. D'autres pratiques pouvaient marquer l' appartenance au culte de Mithra. Arrivé au troisième grade de l'initiation, le Soldat, le fidèle est marqué au front d'une marque au fer rouge ou par un tatouage. Un ensemble de vêtements et de couleurs différenciait chacun des membres de la communauté selon son statut propre.

Mithra et les militaires.

Bien que les mystères de Mithra aient fini par toucher toutes les couches de la population de l'Empire, des élites culturelles aux fonctionnaires impériaux en passant par des gens de condition plus humble; c'est clairement chez les militaires qu'ils trouvent le plus d'audience et d'affection. De façon général et sans doute de par la grande mobilité des troupes, le culte se trouve implanté presque partout: En Germanies, en Pannonies, en Bretagne, en Gaule, en Afrique. On pense que la diffusion en Occident du culte de Mithra est dû en grande partie à l'armée qui l'adopte massivement, et jamais autant que sur les Limites de L'Empire, à l'exception de Rome même.

Bien sûr on pourrait croire le développement de Mithra comme celui d'un culte mineur mais au cours du IIIe siècle Sol Invictus triomphe littéralement sous l'effet de ce que les spécialistes appellent le syncrétisme indifférencié. Ce changement de mentalité chez les romains qui tend à définir une hiérarchie et une fusion des attributs divins des différents panthéons. Cette nouvelle Interpretatio voit un Jupiter omnipotent et Baal associé, Vénus et Isis confondue et enfin Apollon, Hélios, Mithra se ranger sous la bannière du Soleil et devenir l'unique Sol Invictus, si glorifié vers la fin du IIIe siècle qu'il devient dieu d'état. Cette mouvance finira par jeter les prémices d'un monothéisme général dont le christianisme est la résultante la plus connue.

En attendant, Mithra n'est pas seulement le dieu de quelques soldats mais bien celui des officiers les plus hauts jusqu'aux porteurs de la pourpre; comme Aurélien qui de 270 à 275 Ap.J.C. fait le premier de Sol Invictus religion d'état, le pourtant très traditionaliste Dioclétien lui rend hommage en 301 comme protecteur de l'Empire et l'Empereur Julien l'adopte aussi dans une perspective philosophique de gnose néo-platonicienne… La théologie solaire est portée à son comble durant tout le IVe siècle jusqu'à son éclipse finale sous les coups portés par le monothéisme jaloux et exclusif de la nouvelle élite chrétienne.

Pourquoi une telle ferveur chez les hommes d'armes? Beaucoup on théoriser pour s'accorder sur les traits fondamentaux susceptibles de séduire le militaire. D'abord, le Mithriacisme est une religion d'hommes qui exclue les femmes du culte et qui prend la forme d'une confrérie qui n'est pas sans rappeler le système des Collegia militaires. Ensuite la doctrine même de Mithra a tout pour séduire les légionnaires. Comme sur le modèle de l'armée, la progression dans l'initiation s'effectue au mérite et en appel à la résistance des hommes. La pyramide des grades, fortement codifiée, rentre en résonance directe avec la hiérarchie militaire.

Enfin, et c'est sans doute le plus important le mithriacisme est une religion active de gens dynamiques en lutte contre le mal et sûr de leur Salut. Religion rude à la pureté morale centrale, elle est en contradiction avec le mysticisme contemplatif des philosophes et des isiaques, en opposition avec les déviations de la prostitution sacrée de Magna Mater. La symbolique du sang versé est elle aussi déterminante. Elle structure et fait le lien avec la psychologie du soldat qui peut y voir une identification à sa propre condition. Comme Mithra le légionnaire verse le sang pour le Salut de l'Empire et de la Romanitas contre le Chaos des guerres et des invasions. Par ce processus, le militaire peut aussi être amené à faire sacrifice de sa propre vie et de son sang dans un but de sauvegarde de l'humanité. Evidement, la religion de Mithra est encore celle de l'invincible et appel naturellement les vœux de victoire.
Tous les aspects du mithriacisme sont donc en réalité parfaitement adaptés aux soldats.

Répondant à l'attente d'âmes fortes et disciplinées, soudées entre elles par la religion de l'Invictus et par le serment, le Sacramentum militaire prêté à l'empereur. Ce n'est donc pas une coïncidence si Mithra s'est souvent trouvé vénéré chez cette caste d'Empereurs Illyriens et Pannoniens, soucieux de la permanence de la romanité et fervent "patriotes" malgré la réputation de rudesse mal romanisée dont affublent rapidement les habitants de Rome leurs concitoyens des provinces balkaniques. Encore une fois des Empereurs déterminés comme Aurélien et Dioclétien sont les modèles de réussite de cette "dynastie" impériale.

Les raisons du déclin du Mithriacisme.

C'est l'originalité propre à la religion de Mithra, sans équivalent chez les autres religions orientales qui finit par astreindre sa propre expansion. Replié sur lui-même, cultivant le secret, hermétique au monde profane et surtout aux femmes facteur décisif de propagation d'une foi, Mithra et sa mystique souffre d'une concurrence farouche avec le christianisme qui, pourtant, par bien des égards, lui ressemble. Au final, il ne résistera pas à l'hostilité des chrétiens qui voient là un dangereux rival. C'est ainsi que la religion du Soleil invaincu ne perdurera pas de manière significative au-delà du IVe siècle marquant paradoxalement son apogée.

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 Sujet du message: Re: Mthra et le Mithriacisme
Nouveau messagePublié: 09 Sep 2008, 11:31 
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Quelques ouvrages de référence:

Jacqueline Champeaux, "La religion Romaine". Dirigé par Paul Demont. Editions Librairie générale Française, 1998.

-La religion archaique.
-Dieux.
-Pratiques.
-Croyances.
Au temps d'Auguste.
-Les religions Orientales.
Mort du paganisme.

Robert-Alain Turcan, "Mithra et le Mithriacisme", Col. "Que sais-je". PUF, 1981.

John Scheid, "La religion des Romains", Col Cursus. Armand Colin, 2007.

John Scheid, "Quand faire c'est croire. Les rites acrificiels des romains", Col Historique. Aubier, 2006.

Je n'ai lu que ces deux livres, mais John Scheid a énormément écrit dans le domaine de la religion...

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 Sujet du message: Re: Mithra et le Mithriacisme
Nouveau messagePublié: 02 Aoû 2010, 13:26 
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Et voici un magnifique relief double face du II-IIème après JC, musée du Louvre:

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 Sujet du message: Re: Mithra et le Mithriacisme
Nouveau messagePublié: 02 Aoû 2010, 14:12 
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Très belle stèle, en effet.

A noter que Valamir, Taifale en recons' et archéo INRAP dans la vie, fouille actuellement un temple de Mithra à Angers. Le rapport de fouilles sera donc à suivre avec intérêt ---

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 Sujet du message: Re: Mithra et le Mithriacisme
Nouveau messagePublié: 05 Sep 2010, 20:53 
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Inscrit le: 16 Mar 2009, 15:05
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http://inrap.fr/archeologie-preventive/ ... Angers.htm

Le mithraeum découvert à Angers va être détruit pour laisser la place à 14 places de parking souterrain...

http://www.histoire-pour-tous.fr/forum/ ... t1102.html

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.


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 Sujet du message: Re: Mithra et le Mithriacisme
Nouveau messagePublié: 05 Sep 2010, 21:12 
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