Non, c'est vrai !
Je voulais seulement pointer du doigt soit un manque d'initiatives, soit une limite gênante intrinséque au "village de tentes" en recons' par rapport notamment (mais pas exclusivement) au rôle de "grillon du foyer" échu aux femmes.
Rôle dont j'ai lu que les Germains le paraient de magie et donc de grand prestige pour les femmes notamment "gardiennes du foyer" (Comprendre surtout qu'elles ne foutaient pas le feu à la baraque). Avec le feu vu comme un élément magique ou pseudo-magique. Certains prétendent même qu'il y avait un tabou pour les hommes mais j'ai rien de probant jusque là. Bien que ce ne sera pas Alain Nice qui me contredira si je dis que vue la peur qu'inspiraient les incendies sur ces foyers abrités par le chaume des huttes, c'est crédible. Par contre, je ne sais pas quelles sont les tombes qui livrent des briquets si c'est hommes ou femmes ???
En tout cas, ce foyer ne doit pas s'éteindre au centre du Logis (j'aime bien la notion de "home" des Anglais aujourd'hui encore, dans cet esprit), le définissant même comme un... foyer quoi,
au sens propre, bien que j'ai toujours douté ou manqué d'éléments probants à ce niveau donc la contradiction reste la bienvenue).
Et c'est important parce que c'est elles qui assurent beaucoup de "tâches de soutien" (en plus de l'élevage (avec traite, filage, tissage, peausserie sans doute aussi (quoique...), la meunerie domestique et tutti quanti voire l'éducation fondamentale des enfants en plus de certaines cultures nomades avec les soins au bétail, en plus de mortalité en couches assez effrayante (30% apprend t-on encore ? au bas mot...) qui devait faire vénérer les survivantes comme des espèces de déesses-mères avec une certaine appréhension à chaque maternité (sans contraception en plus) et aussi les "sages-femmes" avec un peu de savoir-faire, etc...) et ça a même une dimension magique chez les pop Germaniques à ce qu'il me semble...
Donc, sur les camps de recons', on voit souvent de "vaines potiches" (qui s'emmerdent en plus) mais les femmes avaient un rôle dans la tradition je pense, assez fondamental et respecté et les Mérovingiens notamment ont eu de sacrés reines, ça ne se limite pas aux corvées domestiques... Elles avaient leur rôle de femme fondamental plus un respect et une autorité de leader assez remarquables, au point de se poser vraiment la question des fondamentaux de genre et d'autorité chez les Francs comme chez les Romains par moment... Même si on associe une montée de la misogynie avec la christianisation (qui arrive largement par les femmes pourtant ?). Moi je veux bien mais faudrait que j'étudie un peu les cas de Theodora, de Gallia Placida, de Clothilde (Clovis était rusé mais elle était sans doute pas mal non plus dans le genre...). Je préssens que ça devrait nous amener à reconsidérer la place des femmes au moins chez des barbares en cours de romanisation...
A+