Wiomade a écrit:
Cassant ?
Il dit des choses blessantes, le tissu?^^
Plus sérieusement, c'est à cause de quoi? Humidité = risque de pourri = lin qui se déchire, ou alors c'est du a la methode d'imperméabilisation..?
Vous en voulez des bidons ? C'est du goudron de pin norvégien je crois, à diluer dans l'acétone j'imagine, je passe à la coopérative maritime cette semaine (ou à la coop agricole)... De mémoire le goudron norvégien se fait à base de bouleaux (qui est de toutes façon très riche en goudron (comme le tabac d'ailleurs) mais fait une flamme très chaude (les verriers en raffolent du bouleau)... Ce goudron est acheté aussi en coop agri par les chasseurs pour attirer les sangliers (en bidon de 20L de mémoire... mais bon, ça on s'en fout) ou étanchéifier de simples toiles dont ils se servent de voile ou parfois de toit pour guetter le canard, et aussi protéger les pieds des piquets en bois...
Bon maintenant, on produit aussi à base d'huile de silicone des huiles pour les voiles mais avant on diluait le goudron et on badigeonnait par contre, la belle couleur écrue des tentes va foncer sec avec ce genre de traitement... C'est un des rares étanchéifiants naturels bien connu mais pour des tentes bien blanches, ils avaient forcément autre chose ou l'icono ment...
Sinon, on a aussi les extraits très tanniques qui donnent ces fameuses voiles rouge en Bretagne, et qui ne sont là que pour empêcher les fibres cellulosiques de moisir... Mais là ce sont des extraits tropicaux tanniques. Je sais qu'on utilisait beaucoup de produits tanniques (exotiques -extraits de bois indiens- c'est ça le probléme mais on doit pouvoir en avoir de moindre qualité en débitant du chêne) pour préserver les fibres de la moisissure mais pour le gras, je n'en sais humblement rien. Jamais entendu parler de voile au Saindoux...
. A plus petite échelle, on avait aussi la créosote de Hêtre à l'odeur bien particuliére, caractéristique des vieilles collections organiques (si les momies pouvaient se réveiller, on les a tué d'un cancer généralisé dans les musée)... Pour conserver les collections d'insectes des anthrénes c'est aussi ce qu'on utilisait largement (et ça pue pas vraiment mais ça a une odeur lourde trés forte et paraît-il cancérigéne quand on travaille dans un musée ou sur une collec un peu ancienne...).
Accessoirement ça permet de calfater et d'hydrofuger pas mal de truc, notamment encore les coques des coracles Irlandais (curraghs)
A+