J'y vais de mes petites hypothèses ... Selon la plupart des tombes féminines du VIe siècles, 2 fibules digitées se trouvent à hauteur du genou, mode qui disparaît au VIIE on l'où ne retrouve plus qu'une fibule plutôt discoïdale ou aviforme au niveau du thorax ( fouilles d'Estein, Bâle, Zurich,etc) . Les matériaux minéralisées sont lin et laines la plupart du temps, sur les fibules du bas, de la laine .
Hypothèse : la "robe" du dessus pourrait être comme une jupe porte-feuille aujourd'hui, on la ferme sur le bas avec des fibules pour éviter d'être trop "visible" ou par effet de mode . Ces positions de fibules disparaissant au VIIe on peut supposer que la robe est alors d'un seul tenant .
Le gros problème c'est que lorsqu'on trouve des traces de tissus dans les tombes méros, c'est qu'il est minéralisé dans un objet métallique ou collé à un objet en cuir . Comment savoir si le lin des boucles de jarretières provient des chausses ou d'une tunique du "dessous" ?
Arégonde, tombe et tentative de recons d'après le placement et les analyses archéo .
Ensuite, il n'est pas idiot de se demander pourquoi la robe du dessous serait plus longue ? Dans nos climat je dirais à cause du froid . Mais avec des chausses en laines sous la neige, je n'ai jamais eu froid
La "fente" de la robe du dessus peut aussi laisser présumer une ampleur de la robe du dessous pour une aisance lors des déplacements .
Dernière question, pourquoi quasiment partout,avant et après, les robes sont-elles toujours longues et là ne le sauraient pas ? En archéo on étaye une mode s'il y a un "terminus ante quem" et un "terminus post quem", c'est à dire un précédent et un suivant . Hors, à l'époque carolingienne les robes sont de nouveaux longues ...